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Le Lac de Montbel (juin 2015)

En vacances dans l'Aude, nous n'avons pas pu résister à l'appel d'un petit bivouac dans l'Ariège pour découvrir une ancienne voie de chemin de fer de 38 km aller. Partis de Chalabre, nous avons la 1ère journée rejoint le village de Lavelanet. Revenus au point de départ, nous avons dormi légèrement en hauteur avec vue sur le lac de Montbel où nous nous sommes baignés juste avant (chaleur oblige!). Le lendemain, repartis de Chalabre pour atteindre la cité médiévale de Mirepoix. Impressionnant village avec sa grande place, ses arches tout en bois, ses maisons de couleur, ses halles, son église & son orgue. Vraiment à visiter. En tout, plus de 76 km de chemin plus ou moins caillouteux mais de pente régulière nous a fait découvrir un autre petit coin de notre France.

 Les Gorges de l'Eyrieux (juillet 2015)

Encore un coup de tête & une ancienne voie de chemin de fer nommée "Dolce Via" dans les Gorges de l'Eyrieux, Ardèche.

Nous voilà partis avec nos vélos sur la voie des premiers trains à vapeur. Nos cuisses & nos fesses ont véritablement soufferts, cependant nous imaginions fort bien les bras costauds des cheminots qui garnissaient les entrailles de la locomotive pour "grimper" la côte, avec voyageurs & marchandises.

Mais bien sûr, nous pensons toujours au réconfort avec baignade dans un petit barrage au bord d'un camping très sympatique & chaleureux.

Seulement, la pluie s'est invitée & nous avons dû écourté notre séjour. Pas grave, nous reviendrons, & nous en profiterons pour découvrir les autres circuits VTT & autres voies vertes.

Vélo dans le beaujolais (août 2015)

Un p'tit tour dans les vignes du Beaujolais avant les vendanges & profitons également de rouler sur la voie du vieux tacot de Liergues à Sarcey (24 km).

Bien sûr, il est obligatoire de visiter ces villages de pierres dorées, leurs châteaux & lavoirs, à savoir Oingt, Bois d'Oingt, Jarnioux, Liergues... Mais aussi, la visite de Trevoux au bord de la Saône.

A Oingt, nous avons eu la chance d'assister à une exposition d'orgues de barbarie & surtout de les entendre.

Et nous avons terminé ce séjour par la visite incontournable de Pérouges. Ah oui, cela rappelle les sorties scolaires, n'est-ce pas?

Les Gorges de l'Eyrieux Bis (Septembre 2015)

Les Gorges de l'Eyrieux Bis (Septembre 2015)

Et oui. Nous sommes retournés en Ardèche car nous n'avions pas terminé nos voies ferrées, faute de mauvais temps. Il nous manquait plus que la voie Le Cheylard - Lamastre pour terminer notre périple. D'ailleurs, un ancien train à vapeur (à gaz en réalité) était en gare de Lamastre & attendait les voyageurs pour Tournon.

Bien entendu, nous en avons profité pour découvrir d'autres voies comme celle de la voie verte près du Puy en Velais, plus exactement Brive Charensac - Costaros (60 km AR). Ici, les pierres sont très différentes puisqu'elles sont volcaniques. Cette voie est assez particulière car elle comporte pas moins de 5 tunnels dont 2 qui font presque 1500 m chacun. Très impressionnant !!!

Impressionnant tout comme ce coucher de soleil lors de notre bivouac sur les hauteurs de Vorey.

Et puis, nous avons continué notre route pour se diriger vers une autre voie verte du côté d'Annonay, plus petite cette fois & bien goudronnée. Mais, en chemin, nous nous sommes arrêtés dans un village appelé "Roche en Régnier", un village qui au XVIème, XVIIème siècle était rempli de notaires, greffiers.... Roche-en-Régnier fut le siège de l'une des plus anciennes seigneuries et une place forte qui appartint un temps à la Couronne. Son château (en ruine) & son donjon (encore debout) dominent les Monts du Vivarais, les Plateaux du Velay & les Monts de la Margeride. L'architecture de ces bâtisses date du XVIème & XVIIème siècle. Magnifiques. Toutes bien conservées ou restaurées. Un vrai délice pour les yeux.

Et oui. Nous sommes retournés en Ardèche car nous n'avions pas terminé nos voies ferrées, faute de mauvais temps. Il nous manquait plus que la voie Le Cheylard - Lamastre pour terminer notre périple. D'ailleurs, un ancien train à vapeur (à gaz en réalité) était en gare de Lamastre & attendait les voyageurs pour Tournon.

Bien entendu, nous en avons profité pour découvrir d'autres voies comme celle de la voie verte près du Puy en Velais, plus exactement Brive Charensac - Costaros (60 km AR). Ici, les pierres sont très différentes puisqu'elles sont volcaniques. Cette voie est assez particulière car elle comporte pas moins de 5 tunnels dont 2 qui font presque 1500 m chacun. Très impressionnant !!!

Impressionnant tout comme ce coucher de soleil lors de notre bivouac sur les hauteurs de Vorey.

Et puis, nous avons continué notre route pour se diriger vers une autre voie verte du côté d'Annonay, plus petite cette fois & bien goudronnée. Mais, en chemin, nous nous sommes arrêtés dans un village appelé "Roche en Régnier", un village qui au XVIème, XVIIème siècle était rempli de notaires, greffiers.... Roche-en-Régnier fut le siège de l'une des plus anciennes seigneuries et une place forte qui appartint un temps à la Couronne. Son château (en ruine) & son donjon (encore debout) dominent les Monts du Vivarais, les Plateaux du Velay & les Monts de la Margeride. L'architecture de ces bâtisses date du XVIème & XVIIème siècle. Magnifiques. Toutes bien conservées ou restaurées. Un vrai délice pour les yeux.

Le Canal du Midi en vélo / tente (Juin 2017)

Le Canal du Midi en vélo / tente (Juin 2017)

Voici un petit défi que souhaitait faire mon petit chéri: faire le Canal du Midi à vélo en dormant sous la tente. Je lui ai dit chiche et nous voilà partis pour 6 jours "d'expédition" sous une chaleur écrasante en ce mois de juin.

Nous sommes descendus en fourgon jusqu'à Carcassonne et de là, nous avons pris le train pour Agen. Et donc, nous sommes revenus en vélo à Carcassonne pour ensuite prendre 1 semaine de repos bien méritée à Gruissan.

Tout d'abord, merci la SNCF. A la gare de Carcassonne, rien n'est prévu pour les vélos (descendre les escaliers d'abord pour ensuite les remonter sur l'autre voie, voiture 1 au lieu de voiture 3 comme indiqué sur les billets puis charger les vélos avec tout le matos dans le train en se payant 3 hautes marches et une porte plus étroite que les sacoches !!! Et il est obligatoire de payer un supplément, ben oui normal vous me direz...). Bref, nous sommes quand même arrivés à tout caser dans le train, nous y compris.

Jour 1 40 km. Petite visite de Carcassonne en attendant le train. Puis arrivés à Agen. Découverte de la ville & de son pont canal long de 539m qui franchit la Garonne. Impressionnant. Et nous voilà à effectuer 30 km environ pour rejoindre notre 1er bivouac à Valence d'Agen. Magnifique ville avec ses lavoirs en rond et ses halles.

Jour 2  75 km. Et c'est parti sur une bonne route goudronnée longeant le Canal de la Garonne avec ses grandes lignes droites interminables. Et oui, le Canal du Midi ne commence qu'à partir de Toulouse! Mais finalement, malgré un mal de fesses assez récurrent, nous avons bien pu prendre notre rythme et croiser un certain nombre de personnes faisant la même chose que nous mais en sens inverse le plus souvent. Une pause midi à Moissac à l'Abbaye Saint Pierre & son merveilleux portail, véritable chef-d'oeuvre de la sculpture romane. Avec son cloître, ces édifices sont inscrits au Patrimoine Mondial de l'Humanité par l'Unesco. Avant d'arriver à notre 2ème bivouac à Montech, nous apercevons la fameuse pente d'eau, un ascenseur à bateaux unique au monde de ce modèle, sur le canal latéral de la Garonne qui traverse la commune. Mais la journée n'est pas finie car il est encore tôt et nous pédalons en direction de Montauban, la ville rose, une ville faite de briques. Côté camping, super sympa avec piscine et une bière offerte à notre arrivée. Avec la chaleur étouffante de la journée, nous avons super apprécié.

Jour 3  63 km. La chaleur & l'humidité étaient aussi présentes cette nuit et donc, limaces qui courent dans la tente, légère pluie matinale au réveil !!! Heureusement, un bâtiment était mis à disposition pour les campeurs, nous avons ainsi pu déjeuner au sec. Et nous voilà de nouveau à califourchon sur notre monture direction Toulouse. Que ce fût long, monotone et moche pendant tous ces kilomètres.

Jour 4  70 km. Un réveil plutôt brumeux mais avec une petite bise qui nous fait du bien. Au moins nous respirons déjà mieux. Une halte s'impose déjà à Toulouse, d'abord pour les casse-croûtes de midi et soir mais aussi un petit peu d'huile sur le pédalier de Monsieur, car ça commence à couiner grave ! Et ça y est enfin, nous roulons sur le Canal du Midi. Rien à voir avec le Canal de la Garonne. Beaucoup plus sinueux, vert, paisible. Nous n'entendons plus que les cigales qui chantent à tue-tête & non plus le train, l'autoroute & les usines qui turbinent. Que ça fait du bien. Arrivés à Avignonet-Lauragais, nous aurions souhaiter un petit resto car le village n'étant pas très loin. Pas de chance ! Tout est fermé. Mais voilà c'était sans compter sur une veine terrible. A l'intérieur du camping, un camion crêperie venait tout juste d'ouvrir le jour même, & nous nous sommes empiffrés de crêpes salés, sucrés sous toutes ses formes... Nous en avons même commandé pour le lendemain, car ici les commerces sont plutôt rares. Nous ne savons pas pourquoi mais nous avons vraiment bien dormi !!!

 

Jour 5 92 km. Aujourd'hui était une étape facultative. Nous nous trouvons au seuil de Naurouze, le partage des eaux qui d'un côté coule vers l'océan & de l'autre vers la méditerranée. L'objectif était atteindre le barrage de Saint Ferreol par la rigole de la plaine (1er barrage d'Europe de cette importance construit par Pierre-Paul Riquet au 17ème siècle). Et ben je n'ai pas rigolé du tout. Le chemin était juste un avant-goût de ce qui nous attendait le lendemain pour arriver à Carcassonne. Racines, trous, ornières... et j'en passe. Fini le goudron bien lisse. Mais malgré tout, le but a été atteint. Enfin, j'ai surtout réussi à atteindre mon duvet le soir & encore une fois je n'ai pas vu la nuit passer.

Jour 6  70 km. Dernier jour avant d'entrer dans Carcassonne. Encore une fois, la chaleur est au rendez-vous ainsi que les racines, les trous & la poussière. Mais voilà, nous l'avons fait & nous sommes vraiment contents de notre périple avec nos 410 km. De plus, aucune mauvaise surprise quant au fourgon; ni rayures, ni tonches, ni prune. Le voyage idéal. Désormais, place au farniente & à la bonne bouffe en se rendant du côté de Gruissan.

Via Rhôna...en solo (Mai 2018)

Via Rhôna...en solo (Mai 2018)

Et bien voilà. J'ai eu envie de partir toute seule en vélo, longer l'Isère pour rejoindre le Rhône jusqu'à Port Saint Louis du Rhône. Oui, c'est tout en bas de la France et après la plage Napoléon il n'y a plus rien. Donc, je suis partie avec mon vieux vélo, ma tente, et mes sacoches. Voici mon histoire.

Jour 1 : Grenoble - Saint Nazaire en Royans. 63km. Mon petit chéri m'a accompagné en vélo jusqu'au pont de Trellins vers Vinay, et je m'en suis allée poursuivre mon aventure. Seule. J'ai traversé des hectares de noyers. J'ai grimpé des côtes pour arriver sur des plateaux où quelques habitants résident. J'ai échappé à la pluie, et j'arrive enfin au camping. Nous sommes quelques touristes (que des allemands, d'ailleurs tout au long de mon périple, il n'y avait que des allemands !). Je monte ma tente et prend ma douche avant l'orage. Du coup, une crêperie fort sympathique m'a tendu les bras et je me suis enfilée une bonne crêpe complète avec une bolée de cidre.

Jour 2 : Saint Nazaire en Royans - Châteauneuf sur Isère. 42km. Aujourd’hui, j’ai pris mon temps car j’avais peu de kilomètres à parcourir. Une jolie voie verte a été construite, et l’on peut y rouler en toute tranquillité. Quelques ponts en ferraille ont été aménagés et surplombent l’Isère. Cette voie est toute plate, hormis quelques grosses grimpettes pour sortir sur des plateaux remplis de champs cultivés. Une visite à Saint Romans sur Isère s’impose avec la tour Jacquemart, la collégiale Saint Barnard et son centre historique. Maintenant, direction le camping et attention pas n’importe lequel, un 4*. En fait, c’est le seul à la ronde, donc pas le choix. Mais pour y arriver, rien n’était indiqué. J’ai dû franchir un pont qui faisait pile la largeur de mes sacoches. Bon et maintenant ! Et ben ils ont clôturé la base de loisir et donc je dois chercher un autre chemin pour atteindre le camping. Et quel chemin !!! Tout défoncé mais bon heureusement j’ai pu rejoindre la route qui m’a conduite directement à destination. Une petite pression et un bon dîner étaient obligatoires.

Jour 3 : Châteauneuf sur Isère – Cruas. 78km. J’ai bien dormi. Il fait beau et je reprends la route par le chemin qui m’emmène directement à la voie verte. Ben oui, il y en avait un mais qui était très mal indiqué. Je roule jusqu’à Valence en disant au revoir à l’Isère et bonjour au Rhône. Je fais tirer jusqu’à Le Pouzin et voyant l’orage menaçant sur ma droite, je décide de m’arrêter sous une arche et là, bing, il pleut. Si ça ce n’est pas du timing… Bon, j’ai attendu ¾ d’heures environ et je suis partie voir le pont romain. Il me reste environ 18.5km avant le camping. Pour l’instant, c’est facile, ce n’est que du goudron. J’en profite.

Jour 4 : Cruas – Lapalud. 65km. Tout était calme cette nuit mais tout trempé au réveil. Je poursuis mon chemin via Rochemaure avec son site médiéval et sa passerelle himalayenne, puis Viviers et sa cathédrale Saint Vincent. Magnifique village ! De même pour Bourd Saint Andeol. A voir. Bon, je vois bientôt la fin de cette journée. Un petit vent s’est levé et je ne vois toujours pas de panneau « camping ». Ca y est je l’ai trouvé. Pas une mince affaire. Mais maintenant, je sais pourquoi. C’est, disons, un camping plutôt abandonné où se sont installés de petits cailloux qui vous empêchent de planter votre tente, où l’eau chaude n’est pas encore arrivée à bon port et dont les moisissures garnissent les murs. Mais là aussi, pas trop le choix. Les campings sont très rares par ici.

​Jour 5 : Lapalud – Avignon. 75km. Cette journée est une journée de fête puisque c’était la mienne. Une journée de caillasse aussi puisque j’étais sur les berges du Rhône. Et oui, fini la via Rhôna. D’ailleurs il n’y avait personne, excepté un monsieur qui m’a gentiment guidé et montré un endroit où ramasser des cerises. Parfait pour mon dessert de midi ! Le temps est chaud à présent. Arrivée au camping, je m’installe rapidement, et je pars visiter Avignon. Je prends le bac bien sûr et je tourne dans toute la ville en vélo.

Jour 6 : Avignon – Arles. 86km. Pas facile ce matin. L’air est très humide et un gros escargot rampe sur ma toile de tente. Les berges sont décidément très caillouteuses et avec la pluie qui s’est invitée, je dois redoubler d’attention pour ne pas tomber. Aramon est un très joli village à visiter mais sous la pluie, il a moins de charme. Enfin, il est presque midi et le soleil est de retour. Je me pose à l’étang de Vallabrègues et je savoure mon petit saucisson. Mon téléphone sonne. Eric m’appelle pour me dire qu’il est en train de me rejoindre sur la piste. Trop contente de le voir ! Ca y est, nous sommes à Arles, nous dégustons d’abord une glace sur la place de la République, puis nous tournons en ville, visitons le pont Van Gogh et nous entamons les dernières lignes droites de la journée pour regagner notre camping.

Jour 7 : Arles – Port St Louis du Rhône. 53km. Que j’ai bien dormi. Il fait délicieusement beau mais toujours humide et chaud. Un petit déjeuner avec mon petit chéri et me voilà en route pour ma dernière journée de mon périple. Une route au milieu des étangs et qui rejoint la via Rhôna jusqu’aux éoliennes de Port St Louis. On se rejoint avec Eric au bac de Barcarin et nous filons à la plage Napoléon où notre fourgon nous attend. 2km avant d’arriver à cette plage, des rafales de vent et de pluie ne font que me faire reculer avant le point final. Mais c’était sans l’aide d’Eric qui me protégeait avec son vélo. Il ne fallait absolument pas que je m’arrête car je n’aurai jamais pu redémarrer. Ca y est. C’est fait. Je suis arrivée. J’ai réussi. Une despérado et un muffin dédiés à ma victoire m’attendaient dans la voiture pour être déguster.

 

Un voyage de 462km rempli de rencontres très agréables, souvent étrangères, mais aussi locales. Tout le monde a été bienveillant à mon égard. De jolis paysages ont défilé devant moi & je n’ai qu’une envie c’est de repartir. Mais la prochaine fois, ce sera avec mon petit chéri car il m’a manqué & partager ce que l’on vit est important.

La Montagne noire à vélo (Juin 2018)

Fini la via Rhôna, et nous voilà reparti 3 semaines après, pour effectuer la montagne noire en passant dans les départements de l’Hérault, du Tarn et de l’Aude.

Jour 1) 73 km. 580m D+ (Dénivelé positif). Départ de Béziers. Une grande ville que nous visiterons à notre retour. Nous sommes obligés de prendre de grandes routes pour pouvoir sortir de cette cité. Beaucoup de voitures nous doublent mais la chance est avec nous car ils sont en train de créer une piste cyclable à côté de la route. Nous sommes quand même plus tranquilles. Le temps est beau mais il y a beaucoup de vent ; et évidemment, il est de face. Pas facile !!! Cela ne nous empêche pas de visiter certains villages comme Murviel Les Béziers ou bien Roquebrun où nous avons mangé un bout à midi. Les montées ne sont pas trop raides mais le vent est de plus en plus fort en milieu de journée. Après avoir longé les gorges de l’Orb, nous arrivons enfin à Tarassac où nous ferons notre 1er bivouac. Ce camping est assez particulier concernant ses emplacements : nous avions l’impression de vivre chez les druides avec leurs drôles de pierres pleines de mousse qui délimitent les places. Seulement, il est encore tôt, et nous décidons de poser les sacoches et de rouler jusqu’au pont suspendu mais aussi de découvrir la voie verte en direction de Bédarieux. A Mons la Trivalle, nous nous apercevons qu’il y a des gorges renommées appelées « Gorges d’Héric ». En consultant la carte, le dénivelé positif est assez important pour nos petites gambettes qui ont déjà plus de 70km et quelques grimpettes derrière elles. Alors, nous avons décidé de revenir dans 1 semaine exactement, et de nous attaquer à ces gorges à vélo qui valent vraiment le coup d’œil (5km et 400 D+).

Jour 2) 61km. 640m D+. Ca y est, nous attrapons la voie verte faite de baltazar mais roulante et qui va nous conduire jusqu’à Saint Amand Soult. Nous traversons le village de  Olargues. Magnifique cité pittoresque avec son clocher du XVème siècle, son pont en dos d’âne dit « Pont du diable » du XIIème siècle, ses ruelles ainsi que son ancien pont ferroviaire (voie verte aujourd’hui) construit selon le style d’Eiffel. Nous visitons également Saint Pons de Thomières où quelques oiseaux indélicats ont trouvé notre présence incongrue pour leur portée à venir. Nous avons dû déménager à quelques mètres de cette ancienne abbaye bénédictine pour pouvoir être plus en paix. Après cet épisode un peu mouvementé, nous grimpons jusqu’au col de la Fenille (459m) et de là descente jusqu’à notre campement. Un joli camping au cœur du village où l’herbe est bien tondue, les sanitaires super propres, bref comme chez soi. Cependant, la nuit a été plutôt mouillée puisque une pluie torrentielle s’est abattue sur notre bivouac.

Jour 3) 80km. 562m D+. Au petit déjeuner, nous avons table et chaises prêtées par le camping car le sol était trempé. Nous essayons de plier la tente mouillée sans contaminer le reste de nos affaires. Et nous voilà repartis sous un ciel nuageux mais pas pluvieux sur la voie verte qui se finira à Mazamet. Mais 3km plus tard, Eric perce à l’avant avec une petite balafre sur le côté du pneu. Donc, nous déballons de nouveau nos sacoches bien empaquetées et Eric répare ce dernier en l’espace de 10mn. Trop fort ! Mais nos soucis ne s’arrêtent pas là puisque pour atteindre Castres, rien n’est prévu pour les vélos.

A l’aller, j’ai proposé un circuit passant par Saint Jacques de Compostelle et au retour, Eric a préféré faire un détour par la route. Le circuit aller est plutôt varié, différent du reste de notre périple, peuplé d’arbres à perte de vue et aucun véhicule à l’horizon. La mauvaise nouvelle c’est qu’il faut pousser le vélo avec ses sacoches dans les montées en terre, envahies de trous et autres creux, il faut également le porter pour passer les ornières de boue faites par les tracteurs, et enfin contourner dans la forêt à travers orties et ronces le seul chemin qui nous amène juste de l’autre côté afin de ne pas mouiller les sacoches non étanches ; la bonne nouvelle c’est qu’à aucun moment nous n’étions perdus. Jamais ! Un pique-nique à côté des vignes, un soleil radieux avec une pointe de vent pour faire sécher la tente et notre barda, bref juste de quoi casser une certaine monotonie de la voie verte où les lignes droites sont légions. Afin d’arriver à Réalmont où nous séjournerons 2 jours, nous empruntons à nouveau une ancienne voie ferrée transformée en voie verte appelée « le chemin des Droits de l’Homme ». Réalmont, une jolie ville à visiter avec sa bastide, sa place à arcades, ses rues pittoresques, sa fontaine aux 3 têtes de lion et son cadran solaire avec sa devise « La vie passe comme cette ombre ».

Jour 4) 55km. 150m D+. « Journée de repos ». Nous laissons nos sacoches dans le camping, et partons à l’assaut d’Albi avec sa cathédrale imposante et majestueuse Sainte Cécile construite principalement de briques. Sa porte sculptée en pierre est appelée baldaquin. Ces mêmes sculptures en pierre se retrouvent également à l’intérieur de la cathédrale. Des plafonds bleus-roi font ressortir les voûtes, les peintures italiennes couvrent l’ensemble des murs. Ce monument recèle aussi dans les trompe-l’œil. Tout est dans le détail. A l’extérieur, le site est tout aussi impressionnant avec son palais de la Berbie et jardin donnant vue sur le « pont vieux » et ces moulins albigeois, avec son cloître de la collégiale Saint Salvi (la plus vieille église d’Albi). Les ruelles possèdent des maisons à colombages. Nous y sommes restés pratiquement toute la journée malgré un vent plutôt froid mais il faisait tellement bon vivre. Le retour au camping fut assez expéditif et nous n’avions pas de tente à monter.

Jour 5) 77km. 413m D+. Nous sommes partis de Réalmont sous un crachin qui nous a suivi jusqu’à Lautrec, producteur d’ail rose. Un joli petit village également et qui grimpe aussi. Nous reprenons la voie verte pour arriver de nouveau à Castres où nous dégustons de délicieuses pâtes dans un bar à pâtes, puis nous prenons le fameux détour proposé par Eric pour atteindre Mazamet. Quelques grands axes mais jolies petites routes tranquilles. Arrivés au camping, séchage de la tente en priorité et visite de la ville.

Jour 6) 57km. 612m D+. Aujourd’hui, nous sommes au cœur de la montagne noire, et cette montagne il va falloir la grimper pour ensuite la redescendre en direction du canal du midi. Finalement, cette montée est assez régulière malgré son fort dénivelé et la vue sur le torrent de l’Arnette, un sous-affluent de la Garonne qui nous a permis de penser à autre chose que l’effort à fournir pour atteindre le sommet. Une pause casse-croûte en haut, quelques photos du Pic de Nore et nous voilà de nouveau sur la route mais cette fois en descente, une longue descente interminable jusqu’à Conques sur Orbiel. Nous traversons certains villages pittoresques tels que Roquefère ou bien Lastours et nous rejoignons la civilisation jusqu’à Trèbes où un camping 4 étoiles nous attend. Ce sont surtout des étoiles filantes, m’enfin !!!

Jour 7) 80km. 120m D+. Ca y est les grimpounettes c’est fini, nous sommes sur le canal du midi. Journée un peu morose malgré le soleil (enfin !) et la chaleur ; déçu du camping, déçu du canal car tous les platanes ont été arrachés, donc plus de sentier au bord de l’eau (la nature a repris ses droits), plus rien. Vivement une bonne douche ce soir car la poussière s’est invitée et a fait de nous des épouvantails. Mirepeisset, seul village où réside un camping. Oui mais voilà, malgré ses 4 étoiles également, nous sommes en plein cagnard (+ de 30°C), et nous devons attendre pas moins de 3 heures pour espérer voir l’ombre arriver. Aussi, nous décidons de repartir vers le camping le plus proche c’est-à-dire à Capestang : distance 25km. Tant pis nous y allons quand même. A notre arrivée, un camping sympa avec de l’ombre, de l’herbe en abondance, une table et des chaises à notre disposition, que demander de mieux. Et bien une bonne douche froide, une bonne bière bien fraîche et au lit. Ca, c’est fait.

Jour 8) 30km. 160m D+. Dernier jour. Matin humide mais déjà très chaud. Cela nous change des derniers jours. Nous visitons Capestang et sa collégiale Saint Etienne, et nous reprenons notre route jusqu’à notre point de départ, Béziers. Le chemin est vraiment défoncé jusqu’à Poilhes, puis il s’améliore en arrivant à Béziers, où les abords des écluses de Fonserannes (9 écluses) ont été aménagées avec des barrières le long de celles-ci, un office de tourisme et un bar – restaurant pour les touristes. Plus comme avant ! Mais plus en sécurité, c’est sûr. Nous retrouvons notre fourgon, posons nos sacoches et visitons la ville. Nous y découvrons son « pont vieux » sur l’Orb, sa cathédrale Saint Nazaire ainsi que son cloître attenant et le jardin des évêques surplombant le faubourg, et plus loin ses halles.

 

Nous avions abordé ce périple avec vraiment beaucoup de prudence car c’était la 1ère fois que nous allions effectuer autant de dénivelé. Et finalement, la passion, l’envie et la détermination ont pris le dessus, nous permettant de nous dépasser en prenant toujours soin de l’autre.

4 jours en Ardèche (du 6 juin au 9 juin 2019)

Nouvelle saison. Nouveaux paysages. Nouvelle monture pour ma part. Mais pas nouveaux pilotes !!!

Découverte de l’Ardèche sur 4 jours à vélo, en essayant de jongler entre les gouttes durant ce mois de juin. Et bien, nous n’avons pas trop mal réussi avec de la pluie la nuit et trombes d’eau le dernier jour. Bref, toutes les joies du cyclotourisme…

Durant ce périple, nous avons découvert l’Ardèche sous un autre angle avec ses pentes, ses dénivelés positifs, ses montées... En effet, le 1er jour, nous avons grimpé près  de 1768m de dénivelé+. Une longue ascension interminable mais régulière sur une petite route de campagne goudronnée bien sympathique. D’accord, le jour suivant, nous sommes redescendus de 1000m sur près de 60km pour atteindre notre bivouac ! Facile me direz-vous ? Ben oui. Plus facile.

Avec  tous ces efforts herculéens fournis pendant ces jours, nous méritions amplement de pédaler dans l’Ardèche sauvage, au milieu d’anciennes  bâtisses, de ponts, de forêts à l’infini, de chemins caillouteux et de déguster le soir venu, une bonne bière !

Il était temps de repartir, mais la météo assez capricieuse cette année, nous a empêchés de profiter de cette nature sauvage. Espérons que les jours à venir nous réserveront un temps plus clément !

6 jours en Franche-Comté (du 22 août au 28 août 2019)

Enfin, nous voilà repartis de nouveau sur les routes de la Bourgogne Franche-Comté, en vélo. Et oui, nous ne nous lassons pas de vouloir pédaler toujours plus loin.

Un petit circuit longeant le Doubs, la Saône et de nouveau le Doubs.

Nous avons traversé certaines villes avec des bâtisses, des églises, des collégiales très impressionnantes. Dôle, Auxonne, Gray, Vesoul, Montbozon, Baume les Dames et Besançon en font parties.

Par contre, une désertion triste de commerces et d'épiceries qui nous a obligé à anticiper l'achat de nos victuailles afin d'éviter le surplus des kilomètres de la journée.

Le beau temps était avec nous, comme d'habitude.

 

Une découverte d'une partie de la France qui restera dans nos souvenirs.

6 jours dans le Lubéron (du 15 septembre au 20 septembre 2019)

Avant le début de la saison d’hiver, nous nous régalons encore une fois à parcourir quelques kilomètres en faisant le tour de la montagne du Lubéron et en allongeant notre parcours jusqu’à Avignon.

Moins de rosée le matin, mais quelle chaleur l’après midi !!! Et de nombreuses grimpettes nous attendaient. Mais ce fut un circuit très agréable où il était possible de cueillir raisins et melons pour nos repas. Nous avons jonglé entre routes, pistes cyclables, voie de chemin de fer et bien entendu, chemins de traverse.

Nous sommes partis et arrivés à  Manosque en traversant Cucuron, Cavaillon, Avignon, Cavaillon, Apt, et Forcalquier.

Une autre façon de découvrir ce site plein de couleurs et de senteurs.

Repartis dans le Var (du 18 au 24 juin2020)

Partis seulement maintenant à cause du coronavirus, nous avons décidé de chevaucher de nouveau nos vélos à la découverte de l’ancienne voie ferrée        (le train des Pignes). Nous sommes partis de Rians pour faire une boucle de 385km en 6 jours. Passé à Barjols, Lorgue puis Draguignan jusqu’à Montauroux, nous avons roulé sur une piste de + de 10km menant à l’ancien barrage de Malpasset pour ensuite arrivé à Fréjus, et enfin Saint Aygulf (petite baignade du matin). Ensuite, nous avons continué sur une autre voie de chemin de fer (Rayol Canadel sur mer) vers Cavalaire sur Mer, longé la côte jusqu’à La Londe des Maures, et remonté à Rians en passant par Brignoles.

Ce petit périple a été dur : dur à grimper les côtes très abruptes, dur à trouver des campings ouverts ou bien acceptant des toiles de tente, dur à supporter la chaleur étouffante dans les forêts de chênes liège.

Malgré tout cela, notre humeur et notre courage n’ont pas failli et nous en sommes ressortis encore plus forts.

Une belle expérience et leçon de vie qui n’ont en aucun cas effrité notre envie de repartir…

Lien du parcours complet : https://www.calculitineraires.fr/?id=1035736#map

Canaux du Nivernais et de Bourgogne(du 16 au 23 juillet 2020)

Quelques jours de repos, et nous voilà de nouveau sur les routes mais cette fois en Bourgogne Franche Comté afin de visiter les canaux du Nivernais et de Bourgogne. Nous avons fait quelques variantes pour aller voir du pays et nous n’avons pas été déçus. Genre : une voie verte indiquée sur la carte et bien, en effet, elle est toute verte avec plein d’herbe et de gros cailloux ! Normal, c’est une ancienne voie de chemin de fer où seuls les rails ont été enlevés !!! Mis à part cette difficulté, tout était beau, plein de couleur et d’animaux. Tout est resté sauvage mais bien entretenu. Les petites épiceries des villages ont gardé leur charme et leur authenticité. De nombreux châteaux sont encore debout et bien restaurés à l’instar d’Auxerre. Les campings chaleureux et accueillants ont fait de nos nuits sympathiques  et reposantes. Même le bivouac du dernier jour à Veuvey sur Ouche a été une félicité où une cascade de coïncidences avec de nombreuses petites rencontres nous a amené à prendre une douche sur le pouce, à se ravitailler pour la soirée et enfin à dormir près d’un lavoir tout restauré. Que de bon souvenir ! Nous nous sommes même imaginés aux côtés de Vercingétorix lors de la bataille d’Alésia. Certes, une « grimpette » (plutôt un mur !) interminable était à gravir mais une vue panoramique à couper le souffle nous a récompensé.

Un périple moins difficile que le précédent, mais nous ne nous sommes pas reposés pour autant. Près de 600 km avalés en une semaine ; nous sommes contents !!!

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Ile d'Oléron (du 8 au 15 juin 2021)

Départ depuis le centre de vacances d’Arès où nous avons laissé le fourgon.

De grandes lignes droites infinies à travers les pins nous attendent mais arrivé au bord de l’estuaire de la Gironde, tout est devenu plus magique. Des campings dans une citadelle comme à Blaye ou bien au bord d’étangs avec nos voisines les grenouilles (un vrai concert). Des paysages marins avec une eau couleur marronnée qui s’étend sur des kilomètres pour atteindre l’océan. Une vue imprenable depuis le pont de l’Ile d’Oléron où nous avons mangé quelques poissons au nom inconnu pour nous montagnards que nous sommes (cardines et ceteaux à Boyardville). Evidemment, je n’ai pas manqué de déguster quelques huîtres à 9h du matin dans une cabane sur le bord de la route avec vin blanc. Délicieux !!!

Nous avons rejoint Soulac à bord du ferry depuis Royan et descendu tout le long de la piste littorale appelée la « Vélodyssée ». En route, nous avons croisé des pins, et encore des pins mais aussi de jeunes surfeurs allemands dans le camping de Carcans et un magnifique coucher de soleil à Montalivet pour clore notre périple.

Pédaler avec l’air marin est très agréable ; ceci dit le sable et les pins sont omniprésents ce qui rend le voyage juste un peu monotone. Et les gens, que dire si ce n’est que personne n’avait l’esprit nomade, à vouloir échanger leurs expériences ou simplement à discuter. Dommage ! Plus de 500km.

 

Puy en Velay (du 9 au 13 août 2021)

De nouveau un périple en vélo mais cette fois fini le plat, place aux grimpettes ! 5889 m de dénivelé positif, 310 km sur 5 Jours.

Départ de Sarras vers Annonay, une régulière montée dans la vallée de la Cance vers Saint Sauveur en Rue où nous avons déployée notre nouvelle tente (je dirai presque une yourte !!!). Nous avons emprunté de nombreuses pistes cyclables, d’anciennes voies ferrées mais aussi des voies partagées avec des montées qui n’en finissaient plus. Mais que de jolis paysages nous attendaient à chaque sommet conquis ! Les descentes vertigineuses aussi nous apportaient leur lot de beauté. Nous avons campé dans certains campings atypiques comme à Cayres avec le musée sur son moulin à eau et ses matériaux agricoles de l’époque. Le lendemain, le camping de Fay sur Lignon nous a accueilli avec personne à bord mais avec un orage qui nous a littéralement trempé de la tête aux pieds à 5 mn de notre arrivée. Mais quand nous ne trouvons aucun camping, nous bivouaquons et là, tout est encore plus magique ; une douche « maison » dans les bois, et un coucher avec le monde des sauterelles. Fabuleux ! Ce qui est fabuleux aussi, ce sont ces maisons typiques construites avec cette roche volcanique, des maisons bien entretenues ou restaurées que l’on peut contempler dans les villages de Moudeyres ou bien Saint Front.

Cette région du Puy en Velay est toujours aussi magnifique et chaleureuse mais ici la chaleur a eu raison de nous et nous a coûté beaucoup d’énergie.

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Encore l'Ardèche à vélo (du 7 au 12 juin 2022)

Ca y est en route pour 6 jours de vélo à travers l’Ardèche. Et oui, encore, me direz-vous. Mais c’est tellement beau et il y a tellement de coins à voir ou à revoir que l’on ne s’en lasse pas. Donc, départ de Le Pouzin direction Rochessauve, St Privas et Aubenas. Bon finalement, nous avons rallongé jusqu’à Vogüé pour y rester 2 nuits car la pluie s’est invitée. Et bien entendu, cette 1ère journée est une belle montée sur le plateau ardéchois ! Ensuite, nous avons fait une boucle vers Aubenas sur une jolie route entourée de pins et avons visité Ailhon, Chassiers et ses 2 châteaux, et enfin Largentière. Puis, nous avons continué notre périple jusqu’à Gagnières en passant par le Cirque de Gens (magnifique !) et le village de Labeaume (encore magnifique !). Nous avons dormi dans un Centre Chrétien car pas de camping dans le coin et nous étions tous seuls au milieu de nulle part. Pour atteindre Goudargues, nous avons grimpé jusqu’à Courry puis descendu un chemin vertigineux et rocailleux pour enfin arriver à St Ambroix. De là, montées et descentes se succédèrent au milieu des vignes et des champs de lavande sous une chaleur torride. Heureusement, le vent était de la partie. Un petit détour à Montclus, le plus beau village français, avant de se poser au camping et de s’offrir un bon petit resto bien mérité. Le lendemain, une petite journée s’est imposée à nous en pédalant à travers les vignes, les lavandes et les champs de blé. Nous avons revisité Pont St Esprit et filé à Bourg St Andéol où nous avons dormi. La dernière ligne droite avant de fermer la boucle était de remonter la Via Rhôna et par chance, nous n’avons pas eu le vent de face. Nous avons pris notre temps pour quelques visites dont Viviers "site patrimonial remarquable" de la région Rhône-Alpes.

Aussi, nous avons parcouru plus de 320km et à aucun moment nous avons été déçu par les paysages ou bien les gens.

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